Charte Erasmus ENIL
Charte Erasmus Enseignement supérieur et déclaration d'intention ERASMUS
Code Erasmus F MAMIROL02
L’ENIL de Mamirolle est un établissement dépendant du Ministère de l’agriculture et de l’alimentation (MAA), dont la spécificité est de dispenser des formations dans le domaine de la transformation laitière et fromagère, des analyses biotechnologiques et de l’eau, à un niveau BTSA (STA, ANABIOTEC, GEMEAU). En partenariat avec d’autres établissements dépendant de l’Enseignement supérieur, tels que l’Université de Bourgogne-Franche-Comté, le CNAM de Franche-Comté, AgroSup Dijon, l’IUT de Sète-Montpellier ou l’ENSAIA de Nancy, mais aussi avec l’ENILbio de Poligny, elle propose des poursuites d’études en licence ou master professionnels. Très ancrée dans son territoire rural et la filière AOP comté, mais aussi dans le monde professionnel au niveau local, national et international, elle apporte son expertise dans la production alimentaire ou la gestion de l’eau, la R&D, le transfert de technologies, la formation des employés et étudiants.
Depuis l’obtention de la charte Erasmus+ en 2015, elle développe et encourage fortement les mobilités académiques ou de stage des étudiants et de formation des personnels en Europe, afin d’accéder à une pleine dimension internationale, axe stratégique gravé dans son projet d’établissement. Ces 3 filières de formation bénéficient de mobilités de stage, une de mobilités académiques. Presque toutes les catégories de personnel (enseignants, techniciens et direction) ont eu accès au programme Erasmus+.
Dans le cadre de la nouvelle charte et en cohérence avec le plan national « Egalité des chances » et son label Egalité-diversité, elle souhaite renforcer l’accès aux mobilités de tous les apprenants, scolaires ou apprentis, de milieu socio-économique défavorisé, de milieu culturel peu enclin à la mobilité, en situation de handicap, ruraux ou citadins, hommes ou femmes…, mais aussi de tous les personnels qui le souhaitent, y compris les agents administratifs, afin d’avancer conjointement vers le même but. Elle souhaite aussi développer graduellement les mobilités académiques des étudiants des filières non encore concernées par la semestrialisation des BTSA (STA et GEMEAU), avec l’appui du MAA, qui l’a soutenue dans l’expérimentation avec les BTSA ANABIOTEC. Sa structuration autour des projets Erasmus+ déjà menés lui a permis de tisser des partenariats inédits avec des Etablissements d’Enseignement supérieur et des entreprises des secteurs liés aux formations. Ils seront développés et renforcés entre 2021 et 2027, grâce à l’aide des référents Erasmus+ du MAA, des personnels impliqués de l’Enilbio de Poligny et des structures européennes déjà partenaires, en s’appuyant sur les réseaux et outils Erasmus+ ou associés en ligne. La modernisation de son fonctionnement administratif, pour fluidifier les mobilités et les échanges avec les partenaires, sera accélérée, notamment avec la mise en place plus systématique de la digitalisation sécurisée, en lien avec l’avancée des systèmes d’information du MAA et des outils liés au programme Erasmus WP .
Dans un contexte international de repli, elle souhaite aussi développer l’appartenance à l’identité européenne et l’ouverture aux autres. L’augmentation de l’accueil des étudiants internationaux et du nombre d’étudiants ayant vécu une mobilité permettra de développer des actions et projets de sensibilisation à ce sujet, in situ ou par échange collaboratif en ligne. La systématisation, à terme, de l’utilisation de tous les outils Europass et de la Carte d’étudiant européenne doit encore renforcer cette appartenance.
Enfin, l’ENIL s’engage pleinement à développer les projets et actions de formation prenant en compte l’environnement : expériences professionnelles et/ou académiques en gestion des filières de produits alimentaires AOP ou de terroir, en gestion de l’eau ou des effluents innovante, en économie d’eau et d’énergie, en gestion des déchets, dimension également prise en compte dans un axe du projet d’établissement et soutenue par le MAA ou les collectivités locales (Enseigner à produire autrement, Agenda 21…).